Les résultats de ces quatre jours de circulation alternée sont décevants. Le taux de particules fines n’a pas chuté et cette mesure radicale n’a pas empêché les voitures les plus polluantes de circuler.
Malgré les appels au civisme, la mesure instaurée par la préfecture de police de Paris n’a pas toujours été respectée. Le trafic n’a été réduit que de 10% avec un faible impact sur la qualité de l’air.

La préfecture de police a affirmé que 42 000 véhicules avaient été contrôlés depuis le 6 décembre. 11500 infractions ont été relevées dont 2200 pour non respect de la circulation alternée.
Malgré une accalmie constatée depuis le début de semaine, Airparif, l’organisme de surveillance de la qualité de l’air reste prudent pour la semaine prochaine. La météo restant incertaine, « il est essentiel que les Franciliens poursuivent leurs efforts en limitant leurs déplacements en voiture et privilégiant le covoiturage », a insisté la préfecture.
Selon l’agence Santé Publique France, plus de 48 000 décès par an pourraient être liés à la pollution en France. Pour confronter les Parisiens à la réalité et aux conséquences de la pollution sur la santé, la mairie a lancé une campagne en ligne pour que « ça s’arrête ». Le groupe écologiste a même réclamé un week-end sans voiture dans la capitale.

Marie Maillard
*Photo à la Une : DR